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Rapports

Rapports annuels du Service aux collectivités

Les activités réalisées au cours de l’année dans le cadre du Service aux collectivités font l’objet d’un rapport synthèse selon le domaine d’activités auquel elles sont rattachées, à savoir les domaines syndical et des femmes en accord avec les protocoles d’entente entre l’UQAM et les centrales syndicales québécoises (UQAM-CSN-CSQ-FTQ) et avec Relais-femmes, ainsi qu’avec le milieu communautaire. Par ailleurs, le SAC produit un bilan annuel consolidé de ses activités.

L’ENGAGEMENT DE L’UNIVERSITÉ ENVERS LES COLLECTIVITÉS
POUR QUI ? POURQUOI ?

En février 2019, le SAC tenu une activité de réflexion sur la nature, les voix (et les voies) et les perspectives de l’engagement des universités envers les collectivités. Cette synthèse présente l’état des lieux et les pistes de solutions discutées au cours de la rencontre. 

Plan stratégique du Service aux collectivités

En 2011, Le SAC  a déposé un plan stratégique L’UQAM dans la Cité : la contribution du Service aux collectivités exposant la mission et les réalisations du SAC, mais aussi un plan de développement pour les 5 années à venir.

Mobilisation des connaissances à l’UQAM

Mobilisation des connaissances à l’UQAM

En 2008, l’UQAM a mis sur pied un groupe de travail sur la mobilisation des connaissances. Le mandat confié était d’étudier les « meilleures pratiques » développées dans les universités canadiennes et de faire des recommandations pour favoriser la mobilisation des connaissances à l’UQAM et, entre autres, améliorer le soutien institutionnel  à la mission de service aux collectivités.

Le rapport déposé en janvier 2009 L’UQAM : une mission particulière de mobilisation des connaissances a été réalisé conjointement par, Mme Monique Brodeur, M. Jean-Marc-Fontan, M. Réjean Landry, Mme Marie Auclair et M. Mickaël Tirilly.

Comment élaborer un projet

Déroulement type d’un projet

Origine d’un projet

La collaboration entre le SAC et un organisme du milieu émerge habituellement de la demande de celui-ci en regard d’une situation problématique, de questionnements ou de perspectives de développement, qui l’amène à prendre contact avec le SAC. À l’occasion, un projet peut également être initié par un-e professeur-e. Ces collaborations consistent le plus souvent en projet de formation ou de recherche. Lors des premiers échanges, l’agent-e du SAC analyse la demande et s’assure que la réponse à celle-ci s’intègre dans la mission des Services aux collectivités.

Mise en place du comité d’encadrement et élaboration des propositions de projets

Une fois la professeure ou le professeur identifié, un travail d’articulation plus fine de la problématique et de la démarche de travail se fait au sein d’un comité d’encadrement, constitué des représentants-es de l’organisation, de l’équipe universitaire (professeurs-es et étudiants-es associés au projet) et de l’agent-e de développement du SAC. Ce comité est un lieu de concertation, de prises de décisions et de suivis, où se conjuguent les forces de chacune des parties, leurs savoirs et compétences pour atteindre collectivement l’objectif visé. Il est aussi le lieu d’arbitrage des différends qui peuvent émerger entre les partenaires. C’est donc au sein de ce comité que se fera l’élaboration du projet de formation ou de recherche, en faisant appel aux connaissances de tous, autant au plan du contexte que des approches méthodologiques et de la diffusion. Dans ce processus, l’agent-e est au cœur de la démarche et est présent-e tout au long du projet, de sa genèse à sa complète réalisation.

Adoption d’une entente partenariale

Dans la définition d’un projet, il est nécessaire de s’assurer de la convergence des points de vue sur les besoins à l’origine du projet, les objectifs, la démarche envisagée et ses limites, ainsi que sur les modalités d’appropriation des connaissances en cours du projet ou par la suite. Une entente est ainsi établie entre les partenaires : elle peut prendre la forme d’un compte-rendu des décisions du comité d’encadrement ou celle d’un protocole d’entente plus formel précisant les diverses modalités et les droits et responsabilités de chacun. 

Finalisation des demandes de financement

Plusieurs sources de financement sont disponibles : dégrèvements pour formation ou recherche, subventions de recherche de programmes internes ou externes. Ces demandes sont alors rédigées en collaboration et soumises aux diverses instances. 

Déroulement du projet et partage des compétences et des décisions tout au long du projet

Que ce soit au sein du comité d’encadrement ou au cours des activités sur le terrain, qu’il s’agisse de formation ou de recherche, chacun est amené à partager, dans la mesure de ses compétences et de ses responsabilités, son expertise propre pour atteindre l’objectif commun. Une telle démarche favorise l’appropriation et l’intégration des connaissances en cours de projet. Cette coconstruction vient enrichir les connaissances et perspectives de l’ensemble des partenaires. 

Transfert et appropriation des connaissances

Tout projet s’inscrit dans une démarche de démocratisation de l’accès au savoir, soucieuse de l’adéquation des connaissances produites et de leur appropriation par les partenaires immédiats et ceux du milieu en général. Un projet soutenu par le SAC peut donc mener au développement d’outils de formation, à la rédaction et la publication d’un rapport de recherche, à la mise en place de projets pratiques, etc. Ces productions seront généralement jumelées à diverses activités de transfert pour assurer l’appropriation des connaissances coconstruites: conférences, discussions publiques, expositions, outils de vulgarisation, articles de journaux, etc. Par ailleurs, l’équipe universitaire a aussi comme tâche de rédiger des articles et communications pour faire connaître les résultats de recherche aux communautés scientifique et de pratique. Les étudiants-es impliqués-es en retirent de plus une expérience terrain et un ensemble de connaissances et analyses qui complètent leur formation. Dans certains cas, le projet alimente directement leur mémoire ou leur thèse.

Bilan du projet

La dernière étape consiste à faire une évaluation du projet afin d’identifier, dans une perspective formative, dans quelle mesure les objectifs initiaux ont été atteints et prévoir, le cas échéant, des suites au projet. 

Activités

Activités

Les projets soutenus par le SAC donnent lieu à des activités variées : formation, recherche, consultation expertise ou encore forums, débats et séminaires. Quel que soit sa forme, un projet vise à répondre à un besoin issu du milieu et fait suite à une demande émanant d’un groupe du milieu. La majorité de ces activités, réalisées en partenariat entre ces groupes et des professeurs de l’UQAM s’enracinent dans la tâche régulière de ceux-ci, à savoir l’enseignement, la recherche et la création.

La formation

Un partenariat peut se structurer de façon à répondre à un besoin spécifique de formation. Le contenu et l’approche pédagogique seront alors élaborés conjointement et adaptés aux collectivités visées. Une formation peut se réaliser par le biais d’exposés interactifs, de présentations magistrales, de groupes de discussion, d’ateliers pratiques et peut être suivis d’un accompagnement dans l’action. Pour permettre aux professeurs-es de réaliser ces formations à l’intérieur de leur tâche d’enseignement régulière, un certain nombre de dégrèvements d’enseignement (libération d’une durée d’enseignement de 15, 30 ou 45 heures) peuvent être accordés par le CSAC. Pour des programmes de formation plus élaborés, nécessitant plusieurs séances et groupes à rencontrer à travers le Québec, des projets peuvent être développés avec le SAC et soutenus par un programme de financement spécifique du gouvernement du Québec, soit le Fonds des services aux collectivités. Ces projets favorisent le développement conjoint d’outils ou d’instruments d’intervention qui sont mis à la disposition des groupes partenaires pour leur usage ultérieur. Ils peuvent également alimenter le contenu des cours dispensés à l’Université.

La recherche et la création

Les projets de recherche soutenus par le SAC répondent à des réalités vécues sur le terrain ou encore à des questionnements en émergence dans un objectif de transformation sociale. Selon les projets, les professeurs-es et les groupes, mais aussi les thèmes abordés et les besoins identifiés, différentes approches méthodologiques et perspectives théoriques peuvent être déployées. La réalisation d’activités de recherche ou de création et la diffusion de ces travaux dans le cadre des services aux collectivités font partie intégrante de cette composante de la tâche du corps professoral. Un projet peut bénéficier d’un appui institutionnel, par l’octroi d’une subvention de recherche dans le cadre du Programme d’aide financière à la recherche et à la création (PAFARC, volet 2 - services aux collectivités), ou encore d’un dégrèvement pour fins de recherche. Le financement peut aussi provenir d’autres sources telles que, les grands organismes subventionnaires (CRSH, FRQ, etc.) et les fondations. Un projet profitera aussi, parfois, d’un appui financier externe obtenu par l’un ou l’autre des partenaires. Bien que moins présentes historiquement, les activités de création sont une dimension intégrante de la politique des services aux collectivités et sont appelées à se développer au cours des prochaines années.

Consultation - expertise

Dans certains cas, les groupes sociaux font appel à l’expertise des membres du corps professoral afin de répondre à des demandes ciblées, dans le cadre d’une consultation. Cette collaboration ponctuelle peut, par la suite, donner lieu à un projet plus structuré.

Forums, débats et séminaires

Dans le cadre des projets susmentionnés, ou de façon autonome, les organismes et professeurs décident parfois conjointement d’organiser des activités de débats : forums, séminaires, journées de réflexion, colloques, etc. pour cerner davantage une problématique ou diffuser les résultats d’une recherche. Ces activités bénéficient également du soutien du SAC.

Un continuum d’activités

Les activités présentées plus haut s’inscrivent en réalité dans un continuum. Les projets peuvent ainsi prendre la forme de formation ou de recherche formelle, ou de formation-accompagnement, de recherche-action ou de recherche-développement. Un projet peut aussi se développer, au fil du temps, entre ces différentes formes et comporter un éventail d’activités: rencontre d’information, conférence, séminaire, stage, production de documents ou exposition.

Approche

Depuis près de 50 ans, l’approche partenariale développée au SAC contribue à faire émerger une meilleure compréhension des enjeux sociétaux et à développer des pistes de solutions adaptées aux problèmes auxquels les organismes du milieu sont confrontés dans leur action collective. Ce faisant, le SAC participe à l’émergence de nouvelles connaissances dans un but de transformation de pratiques concrètes et de changement social.

Cette approche s’appuie sur la coproduction complémentaire des savoirs universitaires et citoyens et implique d’instaurer un dialogue constructif entre les intervenants-es de l’université et ceux des partenaires du milieu. Si cette approche permet de s’adapter à chaque situation, elle implique nécessairement une relation de confiance et égalitaire entre les partenaires afin de susciter une mobilisation des savoirs qui aille au-delà d’un simple transfert de connaissances et qui puisse contribuer à une plus grande appropriation des nouveaux savoirs par les personnes qui auront à les utiliser dans leur milieu respectif, dans une perspective de promotion collective.

Cette appropriation peut se réaliser selon diverses modalités: participation à des formations et à leur structuration, au développement d’une recherche, à des tables rondes et conférences, à la publication de rapports de recherche, à la mise en place de projets pratiques, à des expositions, etc. Les approches non linéaires et dialogiques mises en pratique au SAC menant à une appropriation des savoirs pluriels sont porteuses tant pour l’université que pour le milieu et sont parties prenantes de la réflexion sur la mobilisation des connaissances menée à l’UQAM depuis quelques années. Ces pratiques permettent l’accès à des préoccupations, à un milieu et à des problématiques en émergence. Il y a là une source spécifique de construction de connaissances, et un retour vers l’université sous différentes formes : dans la formation académique des étudiants-es, dans l’identification et l’articulation de problématiques nouvelles, dans le rayonnement d’innovations sociales, etc. Les étudiants-es impliqués-es en retirent de plus une expérience-terrain et un ensemble de connaissances et analyses qui complètent leur formation et le projet devient parfois le sujet de leur mémoire ou leur thèse.

Le Service aux collectivités, par l’intermédiaire de ses agent-es de développement, a pour rôle, dans ce contexte, d’assurer le déroulement harmonieux du partenariat et de la réalisation du projet dans le respect et au bénéfice de tous les partenaires ainsi que dans les modalités et délais convenus.

Cette approche se concrétise aux différentes étapes d’un projet.